La notion de calorie et la perte de poids – Une étude randomisée
Malgré tout ce qui s’est dit ces dernières années sur le principe derrière les bienfaits de l’alimentation faible en glucides et du jeûne intermittent, le fameux mythe des calories a la peau coriace. Et ceci inclut le mythe qu’il faut provoquer un déficit calorique pour perdre du poids. De plus en plus, principe qui dit que ce sont les hormones qui provoquent le stockage est accepté. Mais quand il s’agit de perte, la notion de déficit calorique est très difficile à effacer. Et pourtant, nous avons 50 ans d’expériences derrière la cravate avec toujours le même résultat : ralentissement du métabolisme, perte de poids qui cesse, perte de masse musculaire et regain du poids par la suite avec un supplément à la carte. Alors, lorsque je suis tombé sur cette étude, j’ai décidé de la traduire et de la commenter. C’est un exemple parfait, parmi de nombreuses autres études, pour démontrer une fois pour toutes que la notion de calorie en nutrition est une notion inutile qui n’aurait jamais dû être utilisée comme elle l’a été. Même Atwater, lui-même, était conscient des faiblesses de l’utilisation de cette notion. Mais ce n’est pas ce qui a empêché les lobbys du sucre de s’en servir pour promouvoir le ”bouge plus, mange moins”.
L’étude en question est ici.
Mes commentaires seront en rose.
Impact d’un pain à faible stimulation en insuline sur le développement du poids – Un essai contrôlé randomisé dans la vie réelle.
C’est une étude très récente, publiée le 6 mars 2023. Déjà, le titre est prometteur. Nous sommes, ici, devant une étude de type randomisée, mais surtout, une étude randomisée dans la vraie vie. Et ce type d’étude est relativement rare, sur des humains. Afin de bien comprendre ce que nous allons regarder, ici, laissez-moi vous expliquer un peu comment les différents types d’études sont classés par force de la preuve. Voici une liste de type de papiers scientifiques classés par niveau de preuve scientifique. Comme nous pouvons le constater, au bas de la pyramide, nous retrouvons les avis d’experts qui sont ni plus ni moins des avis écrits sans expérimentation ni recherche, d’où la faible valeur de preuve. Ensuite, nous avons les rapports de cas individuel, ou ce qui est souvent appelé une anecdote, ou le fameux N=1, ou le N représente le nombre de sujets et 1 étant ce nombre. Un rapport de cas individuel décrit, comme son nom l’indique, la situation d’un sujet en particulier de façon impartiale et objective. Cependant, il n’est pas possible de généraliser les observations faites.
Ensuite viennent les séries de cas, qui sont des papiers qui regroupent plusieurs anecdotes similaires, les études de cas-témoins et par la suite, les études de cohortes. Les études de cohortes sont des études sur des groupes de personnes. Ces études ont toujours des critères de sélection, ce qui tend à créer un biais au départ. Par exemple, étudier la consommation d’un produit X dans une cohorte de gens diabétique ne signifie pas que les résultats obtenus puissent être extrapolés à un groupe de personne non-diabétiques. De plus, lors des études de cohortes, il n’a pas de contrôle sur ce que les gens font. Il ne s’agit que d’une observation. Ensuite, nous retrouvons les essais non randomisés contrôlés, c’est-à-dire qu’un élément X est ajouté. Nous prenons une cohorte à qui nous demandons précisément de consommer un tel produit, dans une telle quantité et à telle fréquence.
Et au sommet des essais, nous retrouvons les essais randomisés contrôlés (RCT). Le <<golden standard>> en science parmi les expériences, car plus haut, au sommet, nous retrouvons les revues systématiques et la méta-analyse qui sont des regroupements d’études. Par exemple, nous pouvons avoir une revue systématique d’essais randomisés contrôlés. Pour la simplification de la pyramide, ils ont inscrit ”revues systématiques” et ”méta-analyses”, mais parmi ces regroupements, il y a aussi un classement. Par exemple, une méta-analyse d’études randomisés contrôlés aura un niveau de preuve supérieur à une méta-analyse d’études de cohortes. La force de la preuve dépendant du type d’études utilisées.
Ce qui fait que l’étude qui est le sujet de cet article représente un niveau de preuve très élevé. C’est de loin le niveau de preuve le plus élevé des essais scientifique. De plus, cette étude est en triple aveugle, comme nous pourrons le constater plus tard. Et surprise! Cette étude ne concerne pas l’alimentation faible en glucides! Eh oui, vous avez bien lu, cette étude ne concerne pas l’alimentation faible en glucides! C’est une étude sur des gens qui consomment des glucides. Vous êtes curieux? Continuons!
Dans une étude, la première section est toujours le résumé :
Résumé
L’impact sur le développement du poids corporel est généralement analysé en comparant différents types de régimes. Notre approche a été de ne changer qu’un seul composant, à savoir le pain, commun à la plupart des régimes alimentaires. Dans un essai contrôlé randomisé en triple aveugle à centre unique, les effets de deux pains différents sur le poids corporel ont été analysés sans autre modification du mode de vie. Des volontaires adultes en surpoids (n = 80) ont été randomisés 1: 1 pour échanger des pains précédemment consommés contre un pain de seigle à base de grains entiers moulus (témoin) ou un pain à teneur moyenne en glucides et faible en insuline (intervention). Les pré-tests ont démontré que les deux types de pain différaient fortement dans la réponse glycémique et insulinique induite, mais avaient une teneur énergétique, une texture et un goût similaires. Le critère d’évaluation principal était la différence estimée de traitement (ETD) dans le changement de poids corporel après 3 mois de traitement. Alors que le poids corporel est resté inchangé dans le groupe témoin (−0,1 ± 2,0 kg), une réduction de poids significative a été observée dans le groupe d’intervention (−1,8 ± 2,9 kg), avec une ETD de −1,7 ± 0,2 kg (p = 0,007), qui était plus prononcée chez les participants ≥ 55 ans (−2,6 ± 3,3 kg), parallèlement à des réductions significatives de l’indice de masse corporelle et de la circonférence de la hanche. De plus, dans le groupe d’intervention, le pourcentage de participants ayant une perte de poids significative (≥1 kg) était deux fois plus élevé que dans le groupe témoin (p < 0,001). Aucun autre changement statistiquement significatif des paramètres cliniques ou du mode de vie n’a été noté. Le simple fait d’échanger un pain insulinogène courant contre un pain à faible teneur en insuline démontre le potentiel d’induire une perte de poids chez les personnes en surpoids, en particulier celles plus âgées.
Si vous ne tenez pas à lire mon article au complet, je vous suggère de lire au minimum ce paragraphe, vous aurez l’essentiel de l’information nécessaire. C’est exactement à cela que sert le résumé d’une étude.
Donc, l’étude a consisté à prendre 80 personnes (un nombre significatif pour une étude RCT), de les diviser en deux groupes, un groupe témoin et un groupe d’intervention. Le groupe témoin est le groupe dans lequel l’intervention n’est pas effectuée. Le groupe d’intervention est celui dans lequel les chercheurs interviennent. L’attribution des groupes se faisant au hasard afin de ne pas interférer dans les résultats. Les chercheurs voulaient intervenir sur une seule variable. De cette façon, en ne changeant qu’une unique chose, tout changement ne peut provenir que de cette intervention uniquement. Dans ce cas-ci, ils ont décidé de changer le pain que ces gens mangeaient. Ils ont sélectionné deux pains très semblables. Et c’est ici que cela devient intéressant. Ces pains avaient une teneur énergétique, une texture et un gout similaires. Vous avez bien lu, les deux pains avaient la même teneur en calories! La seule chose qui différencie réellement ces deux types de pain, c’est la stimulation d’insuline lors de l’ingestion des pains. Un des pains a une teneur moyenne en glucides tandis que l’autre a une teneur élevée.
Et les chercheurs ont visé un seul critère d’évaluation, la variation de poids.
Comme vous pouvez le constater, l’étude est simple. Deux groupes de 40 personnes, un groupe mange normalement, l’autre groupe mange du pain identique, mais avec un indice insulinique moins élevé. Les calories ne changent pas.
Résultat? Le poids du groupe témoin n’a pas varié. Mais le poids du groupe d’intervention, ceux qui ont simplement remplacé leur pain régulier par un pain modéré en glucides qui provoque une moindre production d’insuline, lui a descendu de 1,8 kg en 3 mois pour les moins de 55 ans et de 2,6 chez ceux de plus de 55 ans. Et ceci sans déficit calorique. Miracle!
Pour celles et ceux qui veulent continuer à lire l’étude, c’est par ici.
Introduction
Le pain est l’aliment à base de céréales le plus consommé au monde et il est également l’une des plus grandes sources de glucides dans l’alimentation occidentale. En Europe, il fournit jusqu’à 30 % de la consommation quotidienne de glucides chez la femme et jusqu’à 37 % chez l’homme. En Allemagne, environ ~58 kg de pain sont consommés par personne et par an, alors que la consommation de pain est nettement inférieure dans les pays au régime typiquement méditerranéen.
Cependant, les articles de revue portant sur la consommation indifférenciée de pain n’ont pas pu montrer d’association significative entre la consommation de pain et la perte de poids. Cela peut être dû au fait que la variété de pains est énorme et que le pain n’est certainement pas que du pain. En plus de fournir des glucides, le pain est également une source importante de fibres, de protéines, de minéraux, de vitamines et d’autres composés bioactifs. Le pain cuit à partir de grains entiers moulus ou de farine de blé raffinée se caractérise non seulement par des indices glycémiques élevés, mais également par des indices d’insuline élevés, qui sont connus pour inhiber la lipolyse. Les régimes riches en glucides et l’hyperinsulinémie sont associés au surpoids et à l’obésité, au diabète de type 2 et aux maladies cardiovasculaires. Étant donné qu’il a été démontré qu’un mode de vie à faible libération d’insuline entraîne une réduction de poids cliniquement pertinente (≥ 5%) chez les personnes en surpoids ou obèses et améliore les paramètres glucométaboliques chez les personnes avec et sans diabète, la réduction des glucides digestibles, qui contribue à réduire les niveaux d’insuline, est une stratégie efficace pour la perte de poids. Dans ce contexte, des études de cohorte prospectives ont démontré que le risque à long terme de surpoids ou d’obésité est associé à la consommation de pains moins complexes et fortement transformés, tandis que la consomamtion de pain plus complexes et moins transformé est bénéfique pour réduire le risque de développer des maladies gastro-intestinales et cardiovasculaires, le diabète sucré de type 2 et certains types de cancer. Par conséquent, la consommation consciente de pain pourrait jouer un rôle essentiel dans le contrôle du poids.
Jusqu’à présent, on ne sait toujours pas exactement comment et dans quelle mesure la consommation de pain est liée à la régulation du poids corporel. Dans des travaux antérieurs, nous avons pu démontrer que les glucides présents dans différents types de pain provoquent des niveaux hétérogènes de sécrétion d’insuline. Cependant, les études d’intervention portant sur l’impact du pain à faible production d’insuline sur le développement du poids et les paramètres de santé qui l’accompagnent font défaut. Ainsi, le but du présent essai était de déterminer le potentiel insulino-stimulant de différents types de pains et concomitamment de prouver l’hypothèse selon laquelle la consommation d’un pain faiblement insulino-stimulant par rapport à un pain conventionnel plus insulinogénique conduirait à une différence significative de changement de poids chez les adultes en surpoids.
Tout le monde suit jusqu’à présent? Continuons
Matériels et méthodes
2.1. Conception de l’étude et participants
L’essai contrôlé randomisé en triple aveugle a été mené au Centre ouest-allemand du diabète et de la santé, à Düsseldorf, en Allemagne. Les volontaires ont été recrutés par rapport de journal. Les participants éligibles étaient âgés de 18 à 69 ans, avec un indice de masse corporelle (IMC) ≥ 27 kg/m2 et consommaient du pain quotidiennement ; les critères d’exclusion étaient les maladies aiguës, les maladies graves avec hospitalisation au cours des 3 derniers mois, les médicaments amaigrissants, la variation de poids > 2 kg/semaine au cours du dernier mois, l’arrêt du tabac au cours des 3 derniers mois ou l’intolérance aux composants du pains étudiés. Entre le 1er août 2020 et le 21 octobre 2021, 90 personnes ont été dépistées, 6 ont été incluses dans les pré-tests et 80 dans l’essai contrôlé randomisé.
Comme je le disais précédemment, c’est une étude en triple aveugle. Nous expliquerons pourquoi un peu plus bas.
Une procédure en trois étapes a été suivie pour identifier les pains différant par la réponse glycémique et insulinique induite : dans le premier pré-test, les volontaires répondant aux critères d’entrée pour l’essai contrôlé randomisé ultérieur ont été équipés d’un système de surveillance continue du glucose (CGM) (FreeStyle Libre , Abbott Diabetes Care, Alameda, Californie, États-Unis). Après un jeûne d’une nuit, les participants ont consommé 50 g de pains différents (n = 10) à la même heure le matin, dans un ordre aléatoire, des jours différents. Les aliments et les boissons du reste de la journée n’étaient pas spécifiés et choisis par eux-mêmes. Les types de pain ont été fournis par une boulangerie locale (Bäckerei Hinkel, Düsseldorf, Allemagne) ou par STEINERfood GmbH, Sulz im Weinviertel, Autriche.
Ici, on explique le processus de sélection des 2 pains qui seront utilisés lors de l’étude.
2.2 Pré-Tests
Deux pains avec une texture comparable mais un potentiel de stimulation du glucose différent (c. Comme décrit précédemment, 50 g de pain d’étude ont été consommés après une nuit de jeûne sur des jours consécutifs. Les taux de glucose et d’insuline ont été déterminés dans des échantillons de sang veineux prélevés toutes les 30 minutes sur une période de 120 minutes après l’insertion d’une canule intraveineuse dans la veine de l’avant-bras. Les analyses ont été réalisée au laboratoire local.
2.3. Randomisation et masquage
2.4. Procédures
Les participants à l’essai contrôlé randomisé se sont rendus au centre d’étude à jeun, le premier jour et après 3 mois d’intervention, pour la collecte de données anthropométriques et cliniques (âge, sexe, poids corporel, taille, IMC, tour de taille, tension artérielle, ainsi que la masse maigre et grasse). Le poids corporel a été mesuré en vêtements légers à 0,1 kg près, la taille à 0,5 cm près et le tour de taille à la circonférence abdominale minimale (environ à mi-chemin entre la cage thoracique et la crête iliaque). La composition corporelle a été mesurée à l’aide d’une balance de composition corporelle de pointe (Seca mBCA515, Seca, Hambourg, Allemagne). La pression artérielle a été déterminée sur les deux bras en position assise après un repos de 5 minutes. Les paramètres de laboratoire ont été déterminés à partir d’échantillons de sang veineux au laboratoire local. La glycémie a été mesurée par photométrie avec un coefficient de variabilité intra-dosage (CV) de 1,9 %, et l’insuline plasmatique par immunodosage par électrochimioluminescence (ECLIA) avec un CV de 3,6 %. Des questionnaires ont été distribués au départ et au suivi pour enregistrer l’activité physique et les habitudes alimentaires au cours de l’étude. La durée (0 à 1 h par semaine ; 2 à 3 h par semaine ; 4 à 5 h par semaine ; > 5 h par semaine) de l’activité physique (par exemple, jardinage ou promenades plus longues) a été étudiée au moyen de questionnaires. Les habitudes alimentaires ont été divisées en trois groupes : régime végétarien (c’est-à-dire fruits, légumes, haricots et pois secs, céréales, graines et noix, mais aussi lait et œufs), régime mixte (c’est-à-dire pommes de terre, pâtes, pain, viande, saucisse , légumes, salade, œufs, beurre, crème), ou régime méditerranéen (c’est-à-dire légumes, fruits, salade, poisson, moins de viande, pâtes, pain, huiles végétales).
Les participants ramassaient les pains à la boulangerie locale, à intervalles hebdomadaires, sans connaître la nature du type de pain reçu. Les participants ont été encouragés à manger autant de pain qu’ils le feraient normalement. Aucun autre pain, petit pain ou produit de boulangerie n’a été autorisé à être consommé pendant la phase d’intervention de 3 mois. Le pain de seigle était fabriqué à partir de farine de type 997, le pain à faible teneur en insuline était composé de flocons d’avoine, de graines de tournesol, de graines de lin, de graines de chia, de cosses de psyllium, d’amandes hachées, de miel de boulanger et de féveroles du Rhin.
2.5. Résultats
Pour sélectionner les deux types de pain à comparer dans le premier pré-test, l’aire incrémentale sous la courbe (iAUC) de la glycémie postprandiale a été calculée géométriquement comme la somme des aires des triangles et des trapèzes sur 120 min, à l’exclusion de la zone inférieure à la concentration initiale à jeun [30].
Le critère de jugement principal de l’essai contrôlé randomisé était l’ETD de la variation du poids corporel entre les deux groupes après 3 mois. Les critères de jugement secondaires étaient les ETD en termes de modification de l’IMC, du tour de hanche, du tour de taille, de la pression artérielle, des triglycérides, du cholestérol total, du cholestérol LDL, du cholestérol HDL, de l’HbA1c, de la glycémie à jeun, de l’insuline sanguine à jeun, de la masse grasse et de la masse sans graisse.
Ici, on explique les résultats qui ont été compilés.
2.6. Analyses statistiques
Pour les gens qui ne sont pas férus de statistiques, vous pouvez sauter cette section et passer aux résultats.
Le calcul de la taille de l’échantillon était basé sur la méthode « analyse double face à deux échantillons avec correction de continuité » (SISA, Simple Interactive Statistical Analysis). Les hypothèses faites pour ce calcul étaient basées sur des études nutritionnelles antérieures, estimant une perte de poids supérieure de 1,0 ± 1,5 kg après 3 mois dans le groupe d’intervention qui consommait le pain à faible teneur en insuline par rapport au groupe témoin avec le seigle couramment consommé. pain. Afin d’identifier une telle réduction de poids avec une randomisation 1:1, une puissance d’accompagnement de 80 %, un niveau de signification de 5 % et un taux d’abandon estimé de 10 %, 40 personnes par groupe ont dû être recrutées.
Des analyses en intention de traiter (ITT) ont été réalisées. Les valeurs manquantes (dues à l’interruption de l’intervention allouée) ont été imputées selon le principe de la «dernière observation reportée» (LOCF). Les données non distribuées normalement ont été analysées par le test de Mann-Whitney pour les comparaisons entre les groupes et par le test des rangs signés de Wilcoxon pour les comparaisons au sein des groupes. Les différences dans les changements après 3 mois entre les deux groupes ont été analysées à l’aide de l’ANCOVA avec ajustement pour les valeurs de base. La normalité a été confirmée visuellement et analytiquement en utilisant des histogrammes et en appliquant le test de Shapiro-Wilk. Le test du chi carré a été utilisé pour analyser les variables dichotomiques. Tous les tests statistiques étaient bilatéraux et le niveau de signification a été fixé à α = 0,05. Toutes les analyses ont été effectuées à l’aide de SPSS 22.0 (SPSS Inc., Chicago, IL, USA) et GraphPad Prism 6.04 (GraphPad Software, San Diego, CA, USA).
3. Résultats
Le pré-test a identifié quatre pains à teneur moyenne (14 %) ou faible en glucides digestibles (3 à 4 %) (tableau 1), qui différaient significativement dans la cinétique de surveillance continue du glucose après la charge de six autres pains avec la teneur habituelle en glucides digestibles. de 38 à 54 %.
Alors que la consommation de bâtonnets de bretzel, de pain blanc, de seigle, d’épeautre, de sarrasin et de pain complet provoquait une augmentation de la glycémie d’environ 20 à 35 mg/dL, avec un pic après 45 min, l’ingestion de pains à teneur moyenne et faible en glucides induit presque aucune augmentation significative de la glycémie sur 120 min (Figure 1a). Dans le détail, l’iAUC de glucose entre 0 et 120 min était la plus élevée après consommation de 50 g de bâtonnet de bretzel, de pain blanc et de pain de seigle (>2000 mg*15 min/dL chacun) et entre 1300 et 1600 mg*15 min/dL pour épeautre, sarrasin et pain complet, respectivement. En revanche, après consommation de pains à teneur moyenne ou faible en glucides, l’iAUC vient d’atteindre des valeurs d’environ 100 à 300 mg*15 min/dL (Figure 1b).
Afin d’examiner plus en détail l’influence de la consommation de pain sur la glycémie et les taux d’insuline, pour la deuxième partie du pré-test (et l’essai contrôlé randomisé), le pain à teneur moyenne en glucides et faible en insuline a été choisi comme intervention. Le pain de seigle de grains entiers moulus comme témoin. La mesure du glucose dans le sang a confirmé les résultats observés lors de la CGM. Les niveaux veineux de glucose et d’insuline ont montré l’augmentation attendue après l’ingestion du pain de seigle, mais il n’y a eu aucun impact significatif sur les niveaux de glucose ou d’insuline après l’absorption du pain à teneur moyenne en glucides et à faible potentiel de stimulation de l’insuline (Figure 1c, d).
Donc, après avoir fait la sélection des 2 pains, ils les ont testé. (Figure c et d dans l’image en haut) En pointillé, le pain a haute production d’insuline, en noir, le pain a faible production d’insuline.
Avant l’étude, les participants des deux groupes consommaient en moyenne 3,5 tranches de pain par jour, principalement du blé complet et un mélange de seigle et de blé (y compris les petits pains). Les caractéristiques de base des participants participant à l’essai contrôlé randomisé étaient similaires pour les deux groupes (tableau 2) et 69 (86 %) ont terminé l’intervention attribuée (figure 2).
Comme c’est souvent le cas, sur 80 personnes sélectionnées, quelques personnes n’ont pas complété l’étude. Dans ce cas-ci, 11 personnes (5 dans le groupe de controle, 6 dans le groupe d’intervention) n’ont pas complétées.
Alors qu’aucun changement de poids corporel n’a été observé dans le groupe témoin (−0,1 ± 2,0 kg), une réduction de poids significative a été observée dans le groupe d’intervention (−1,8 ± 2,9 kg ; p = 0,0003), avec une ETD de −1,7 ± 0,2 kg (p = 0,007), qui ont consommé le pain à faible teneur en insuline pendant 3 mois (Figure 3). La stratification en deux groupes selon l’âge moyen de 55 ans n’a montré aucun changement de poids significatif dans le groupe témoin, ni chez les participants en dessous ni au-dessus de 55 ans. Dans le groupe d’intervention, une réduction de poids significative (−2,6 ± 3,3 kg ; p = 0,0007) a été observée chez les participants plus âgés, ce qui différait significativement des témoins appariés selon l’âge (p = 0,005). Dans le groupe témoin, un nombre similaire de personnes ont perdu ou pris du poids, alors que, dans le groupe d’intervention, environ les deux tiers présentaient une perte de poids corporel d’au moins 1 kg et environ un tiers avaient perdu ≥ 3 kg (p < 0,001 pour le différence entre les groupes). Cela s’est accompagné d’une réduction significativement plus forte de l’IMC et du tour de hanche dans le groupe d’intervention, avec des ETD de -0,5 ± 0,4 kg/m2 (p = 0,002) et de -1,7 ± 1,4 cm (p = 0,039). Aucun autre changement statistiquement significatif dans les paramètres cliniques ou biochimiques (tableau de matériel supplémentaire S1) ou dans les caractéristiques du mode de vie n’a été observé.
Comme expliqué dans le résumé, les gens du groupe témoin n’ont pas perdu de poids. Cependant, les gens du groupe d’intervention ont perdu en moyenne 1,8 kg ( +/- 2,9 kg). La perte de poids s’est aussi manifestée par une variation de la composition physique (réduction tour de hanches).
Les caractéristiques du mode de vie pertinentes pour le développement du poids corporel ont été évaluées au départ et à la fin du traitement chez ceux qui ont terminé l’essai. Au cours de l’essai, le nombre moyen de pains consommés par semaine était de 1,4 [1,2 ; 1,6] pour le contrôle vs 1,2 [1,0 ; 1,5] pour le groupe d’intervention (p = 0,183). La forme du pain de l’étude était la même, ce qui correspond à la consommation d’un nombre similaire de tranches de 50 g consommées par jour pendant l’étude (3,1 [2,6 ; 3,5] dans le groupe témoin contre 3,4 [2,8 ; 4,1] dans le groupe d’intervention ; p = 0,262). Les événements indésirables associés à la consommation de l’un ou l’autre type de pain n’ont pas été signalés. L’activité physique en heures par semaine n’a pas changé de manière significative au cours de l’essai, et il n’y avait pas non plus de différence entre les deux groupes. Le type de régime alimentaire consommé au départ a été généralement maintenu pendant l’essai. La distribution des types de régimes consommés ne différait pas entre les groupes de contrôle et d’intervention.
Comme nous pouvons le constater, ils ont pris en considération de très nombreuses variables.
4. Discussion
Étant donné que les données sur les effets du pain sur le développement du poids sont incohérentes, nous avons analysé l’effet de différents types de pain sur les niveaux de glucose et d’insuline et comparé les effets de la consommation d’un pain à teneur moyenne en glucides et faible en insuline par rapport à un pain de seigle conventionnel. à partir de céréales moulues, comme témoin, sur le changement de poids chez les personnes en surpoids dans un essai contrôlé randomisé en 3 étapes. Le CGM, utilisé comme approche scientifique pour les analyses nutritionnelles, a démontré que les cours de glucose postprandiaux après la consommation de pains à teneur moyenne ou faible en glucides étaient significativement inférieurs à ceux des types de pain conventionnels. Les analyses des niveaux d’insuline ont montré que les déviations postprandiales étaient également diminuées après la consommation du pain d’intervention par rapport au pain témoin. Sans autre changement de mode de vie, la consommation de pain à faible teneur en insuline pendant 3 mois a entraîné une réduction de poids significative dans le groupe d’intervention – plus prononcée chez les participants ≥ 55 ans – par rapport à un poids stable dans le groupe témoin, entraînant une ETD de – 1,7 ± 0,2 kg (p = 0,007). Ainsi, la consommation de pain à faible teneur en insuline pourrait être une entrée efficace et à bas seuil dans une intervention sur le mode de vie pour les personnes en surpoids, en particulier celles plus âgées.
Le pain est un composant typique du régime alimentaire moyen en Allemagne [1,2] qui se traduit par une moyenne de 3,5 tranches de pain consommées quotidiennement par les participants avant l’essai. Cela se traduit par environ 100 à 200 g de pain par jour, ce qui correspond parfaitement à la consommation estimée d’environ 58 kg de pain par personne et par an en Allemagne. Dans les pays au régime typiquement méditerranéen, la consommation de pain est nettement inférieure, autour de 46 kg en Espagne et 44 kg en Italie. Aux États-Unis, la consommation moyenne de pain est également d’environ 43 kg et il fournit moins de 15 % de l’apport quotidien en glucides, alors qu’en Allemagne, il représente 13 à 30 % de l’apport quotidien en glucides chez les femmes et 14 –37 % chez les hommes. Grâce à une consommation consciente de pain, l’apport quotidien en glucides pourrait être réduit en Allemagne ; alors que dans d’autres pays où la consommation de pain est moindre, les effets pourraient être moindres.
Le pain à faible stimulation en insuline contenait moins d’amidon que le pain de seigle complet moulu. Sa faible teneur énergétique était compensée par une teneur plus élevée en matières grasses. Étant donné que les fibres, qui sont présentes dans les grains entiers mais pas dans la farine de blé raffinée, ont des effets bénéfiques sur la santé, la teneur en fibres des types de pain analysés est restée similaire et, de plus, il n’y avait pas de différences majeures concernant la teneur en protéines, la texture et le goût. entre les deux pains d’étude. Nous supposons donc que la réponse métabolique différente au pain stimulant à faible teneur en insuline était pertinente. Nous avions sélectionné ce type de pain pour comparaison avec un pain habituel sur la base de l’absence d’élévation détectable de la glycémie et des taux d’insuline après la consommation de 50 g de pain. La diminution de la réponse insulinique aux repas a déjà été rapportée pour réduire le poids corporel dans des essais contrôlés randomisés. L’abaissement pharmacologique des taux d’insuline circulante par le diazoxide ou l’octréotide a également entraîné une réduction du poids corporel dans la plupart des essais. Chez la souris, la diminution génétique du nombre de gènes d’insuline exprimés et des niveaux d’insuline circulante a empêché ou partiellement inversé l’obésité induite par l’alimentation. La pertinence des niveaux d’insuline pour la régulation du poids corporel a conduit au concept de glucides-insuline et reflète les résultats de méta-analyses qui ont trouvé des régimes faibles en gras inférieurs aux régimes à faible indice glycémique pour la réduction de poids. Comme le montre notre étude, lorsque vous mangez les trois types de pain à faible teneur en glucides, une augmentation extrêmement réduite du glucose peut être obtenue en remplaçant la farine de céréales par des protéines, de la farine non céréalière et des fibres. Des études utilisant une grande variété d’additifs fonctionnels confirment le succès de cette approche alors que, dans le même temps, une régulation à la baisse de l’appétit a été observée.
Bien que l’association entre des niveaux élevés d’insuline et l’obésité ait initié le concept du protocole d’étude actuel, l’essai ne visait pas à tester un mécanisme métabolique hypothétique ou à déterminer l’index glycémique (IG) ou le dernier glycémique (GL) des pains à l’étude. Au lieu de cela, il a testé si le simple fait d’échanger un composant alimentaire commun avec des propriétés de stimulation de l’insuline par une alternative faiblement inductrice d’insuline aurait un impact sur le développement du poids corporel en l’absence de toute recommandation de modifier la composition de l’alimentation quotidienne ou d’autres aspects du mode de vie des participants. Par conséquent, nous ne pouvons que supposer que les différences de développement du poids constatées soulignent l’importance d’une alimentation pauvre en insuline, en particulier chez les personnes âgées. Des études ont montré qu’avec l’âge, les niveaux d’insuline à jeun (mesurés par le peptide C) et la sécrétion d’insuline induite par le glucose augmentent et généralement le poids aussi.
Il y a quelques points forts et limites qui doivent être mentionnés. Le concept de l’essai était de remplacer le type de pain habituel, en tant que composant insulinogène du régime alimentaire, par une alternative similaire, mais à faible taux d’insuline, dans un cadre qui imitait les conditions du monde réel. La force de ce cadre est que les participants ont respecté leur mode de vie habituel, c’est-à-dire leurs habitudes alimentaires quotidiennes et leur niveau d’activité physique. Pour maintenir la connaissance de la situation de l’essai aussi faible que possible, ils n’ont eu aucun contact avec le centre d’étude pendant la période d’intervention, et il n’y a eu aucune demande de documentation répétée des caractéristiques du régime alimentaire ou du mode de vie pendant l’essai. L’analyse des réponses aux questionnaires avant et après la phase d’intervention a indiqué l’absence d’un effet d’étude reconnaissable concernant la quantité de pain consommée, le régime alimentaire global et l’activité physique.
D’autre part, l’approche du monde réel empêche le contrôle de certaines influences. Comme pour toute étude sur le mode de vie, il existe une certaine incertitude dans la mesure de l’observance. Afin d’estimer l’adhésion, nous avons compté la quantité de pain que les participants ramassaient dans la boulangerie et avons également demandé aux participants, à l’aide de questionnaires d’auto-divulgation, combien de tranches de pain ils mangeaient par jour à partir du pain de l’étude ; ces valeurs correspondaient bien. Si un degré absolu de mesure de l’adhérence est nécessaire, des études dans le monde réel ne seraient pas possibles et les effets ne pourraient être examinés que dans des conditions de laboratoire. Cependant, la question est de savoir si les résultats pourraient être transférés dans la vie réelle. En raison de la conception de l’étude, le potentiel de stimulation de l’insuline des pains consommés avant l’étude n’a pas été mesuré. Cependant, pour obtenir ces informations, une étude avec un nombre immense de participants aurait été nécessaire. Néanmoins, des déclarations concrètes sur des pains individuels n’auraient été possibles que dans une mesure limitée puisque, bien que les participants à l’étude aient principalement consommé le même type de pain, ils ont parfois aussi mangé un petit pain ou d’autres produits de boulangerie. Étant donné que l’étude a été réalisée pendant la pandémie de COVID, qui était généralement associée à une activité physique réduite et à un gain de poids, cela ne se reflète pas dans nos données. Dans le groupe d’intervention, la proportion de personnes ayant un niveau d’activité physique élevé avait tendance à diminuer et la proportion d’inactivité avait tendance à augmenter, mais dans le groupe témoin, c’était plutôt l’inverse. En raison de la randomisation en groupes parallèles, les effets saisonniers ne devraient pas avoir d’impact sur les différences entre les groupes. Cependant, ces différences n’étaient ni statistiquement significatives entre les groupes, ni au cours de l’essai, et auraient plutôt conduit à une sous-estimation de l’effet.
Nous avons décidé de comparer l’effet de 50 g de différents types de pain dans notre essai contrôlé randomisé. Étant donné que les pains sont composés d’ingrédients différents, on pourrait dire que la teneur en glucides était différente, ce qui pourrait également se refléter dans les profils de glucose et d’insuline. Cependant, il n’y a que deux façons de faire une telle analyse, c’est-à-dire, soit égaliser la teneur en glucides et ensuite servir différentes tailles de portions, soit, à l’inverse, standardiser les tailles de portions en connaissant les différentes teneurs en glucides. Nous avons choisi ce dernier parce que l’interrogation simultanée a démontré que manger du pain est une sorte de processus «ritualisé» et que les participants mangeaient une quantité égale de pain chaque jour. Il est donc aussi plus réaliste de conseiller aux personnes de manger, par exemple, deux tranches de pain complet au lieu de manger du pain complet de manière à consommer 50 g de glucides. C’est aussi le problème des méthodes courantes de mesure de la qualité des glucides, puisque pour calculer l’IG, il faut consommer une quantité d’un aliment contenant 50 g de glucides digestibles. De plus, l’IG est influencé par de nombreux facteurs, tels que la composition, la transformation et la préparation des aliments, de sorte que son application est inhérente à la pratique.
En mesurant le glucose dans le sang veineux et via le CGM dans le liquide interstitiel, des déclarations fiables sur l’augmentation du glucose postprandial après les repas de pain peuvent être faites. Cependant, il existait des différences méthodologiques entre les pré-tests : en utilisant le CGM, les taux de glucose étaient mesurés toutes les 15 minutes, alors que le sang veineux n’était prélevé que toutes les 30 minutes. De cette manière, il semble probable que nous ayons manqué le pic maximal (après 45 min) de glucose et d’insuline après la consommation de pain de seigle et de blé. Dans le cas du pain faiblement insulino-stimulant, ce n’est évidemment pas le cas puisqu’il n’y a pas eu d’augmentation appréciable des taux de glucose et d’insuline. Dans l’ensemble, cela a conduit à une sous-estimation des différences observées.
5. Conclusions
Le simple fait d’échanger un pain insulinogène courant contre un pain à faible stimulation d’insuline démontre le potentiel d’induire une perte de poids chez les personnes en surpoids. A notre connaissance, il s’agit du premier essai contrôlé randomisé en triple aveugle comparant deux types de pains différents, aux effets insulinoréducteurs contrastés, pour une influence sur le développement du poids sur 3 mois, dans une population d’étude habituée à la consommation quotidienne de pain. . La question de savoir si les effets de l’échange du type de pain contre la réduction du poids corporel ont un impact supplémentaire sur la sensibilité à l’insuline ou peuvent être étendus à d’autres composants alimentaires courants dotés de propriétés de stimulation de l’insuline nécessite une étude plus approfondie. En résumé, la consommation de pain à faible teneur en insuline peut être une intervention efficace sur le mode de vie pour les personnes en surpoids, en particulier celles plus âgées.
Contributions d’auteur
Conceptualisation, S.M. ; analyse formelle, K.K. et M.R. ; enquête, K.K. et M.R. ; rédaction—préparation du brouillon original, K.K. ; rédaction—révision et édition, M.R., H.K. et S.M. Tous les auteurs ont lu et accepté la version publiée du manuscrit.
Financement
Cette recherche n’a reçu aucun financement externe.
Déclaration du comité d’examen institutionnel
L’étude a été menée conformément à la Déclaration d’Helsinki et approuvée par le comité d’éthique d’Ärztekammer Nordrhein, Düsseldorf (n° 2019273 ; date d’approbation le 14 octobre 2019) et enregistrée sur clinicaltrials.gov (NCT04248673).
Déclaration de consentement éclairé
Le consentement éclairé a été obtenu de tous les sujets impliqués dans l’étude.
Déclaration de disponibilité des données
Les données sont disponibles sur demande auprès de l’auteur correspondant.
Remerciements
Les auteurs remercient les propriétaires de la boulangerie locale (Josef et Sophie Hinkel) et de la boulangerie externe (Matthias et Inge Steiner) pour avoir fourni les pains de l’étude, et notre infirmière de l’étude (B. Prete) pour l’excellent encadrement des participants à l’étude.
Les conflits d’intérêts
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d’intérêt.
Ma Conclusion
Cette étude est une démonstration scientifique de l’inutilité du concept des calories en nutrition et spécialement dans la gestion du poids, et dans le concept de la perte de poids. Seule la mauvaisae foi pourrait justifer le fait de contredire cela. La seule intervention fut de remplacer le pain habituel par un pain modéré en glucides, mais possédant la meme valeur caorique. Et que c’est-il passé? Le modèle CICO aurait prédit que le poids n’auraient pas du changer. Et pourtant, les gens du groupe d’intervention ont perdu du poids. Magie? Il est grandement temps d’éliminer ce mot de notre vocabulaire lorsque nous parlons de nutrition.
AVIS :
L’auteur n’est pas un professionnel de la santé et les propos dans ce texte ne doivent pas être considérés comme étant des recommandations d’ordre médical. Avant de faire un changement à votre alimentation, spécialement si vous avez des conditions médicales particulières, veuillez consulter un professionnel de la santé.
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